Interlude musical et informatif avant de vous décrire la Chine

15 août 2016

Un article un peu fourre-tout, mais qui commence avec du bon, du très bon, du très bon son. Comme promis un peu plus tôt, dès que nous retrouverions You Tube (et Google et dérivés), c'est à dire depuis cinq jours et notre arrivée au Kirghizistan, nous vous proposerions le meilleur de la musique mongole actuelle. Point de chant diphonique dans cette sélection, car cet article n'est pas un reportage de 360° GEO, mais plutôt le meilleur du Top 50 mongol, largement dominé par la variété mêlant airs traditionnels et instrumentations synthétiques pour play-back de karaoké. Le tout souligné par des images léchées, dans des clips inspirés tournés parfois dans le grand froid, avec fourrure et boisson pour se réchauffer ! Alors pour le plaisir des oreilles et des yeux, on arrête tout, on clique sur les images ci-dessous, et on profite du voyage.

S'il y en a qui sont revenus de You Tube, quelques nouvelles depuis Bishkek, la capitale du Kirghizistan, où nous nous trouvons actuellement et où nous nous (re)posons notamment pour faire deux visas. La ville de Bishkek c'est des rues à angles droits, des arbres pour cacher les blocs gris d'une autre époque, trois statues «à la gloire de», et des kebabs à tous les coins de rues. Forcément, ON VA BIEN ET ON EST CONTENTS, et on vous embrasse bien fort.

Il faut dire qu'avant d'être arrivés dans ce petit coin de paradis, il y a eu la Chine, qu'il va bien falloir vous raconter sous peu. Ça a été un peu plus long que prévu, et voici qu'on a donc pas mal de retard sur les lignes et les photos. En tout cas c'était pas mal cette petite traversée par le nord, même si il y avait vraiment beaucoup de monde, hein, enfin... on se comprend. MAIS ON ETAIT BIEN EN CHINE malgré tout, car LES CHINOIS SONT SYMPAS et d'ailleurs LE PROCHAIN QUI PARLE MAL D'UN CHINOIS DEVANT NOUS ON LUI FAIT BOUFFER SES BAGUETTES !

Voilà pour ce petit interlude qui permet de préciser un peu plus en direct où on en est et comment on va bien, après tout juste deux mois de voyage, et avant un peu plus de deux mois encore. Si certains pensent que cet article, cet « interlude », n'a pas beaucoup d'intérêt, merci de prendre le BONUS ci-dessous comme un contre-pied.

BONUS (pour que l'article serve quand même à quelque chose) :

Nous allons malheureusement faire une croix sur la Turquie, et nous arrêter à Téhéran, du moins si nos deux visas dont on s'occupe en ce moment nous sont accordés. Même si nous avions rêvé de finir notre voyage aux portes de l'Europe, après l'avoir commencé aux portes de l'Asie, même si nous avions introduit ce blog en disant ne vouloir la rogner d'aucun kilomètre cette route, nous allons en garder un peu pour une prochaine fois, et ne pas regretter. Au contraire, nous prenons plus de temps dans les pays les plus lointains, et nous avançons au bon rythme dans le sens où il nous est naturel. Nous y tenions pourtant à cette fin sur les rives du Bosphore après avoir traversé l'Anatolie. Mais certains aléas nous ont coûté quelques jours par-ci, quelques jours par là, et donc sans dire qu'on en a perdu, du temps, on en a un peu moins dorénavant. Et puis aussi, la Turquie bousculée, la Turquie déstabilisée, la Turquie un peu nerveuse en ce moment, d'Istanbul à Ankara, de Diyarbakir à la frontière irano-turque, nous dit peut être que ce n'est pas le meilleur timing pour la traverser à triple allure juste pour finir une route qui n'avait finalement tout son sens que dans nos têtes. Et aujourd'hui le bon sens on essaie aussi de l'avoir dans nos petites têtes. On ne pense pas que ce soit irréalisable de traverser la Turquie comme on l'avait prévu. Mais c'est juste que dans ce genre d'entreprise, rien n'est plus nécessaire que de faire ce que l'on veut et en n'étant pas irresponsables, et de pouvoir se raviser comme on l'entend.

On clique pour agrandir !