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Moscou - Pékin - Istanbul : 8 pays, 25.000 km à travers l'Asie
17 février 2019

Vacances dans l’au-delà - Introduction et Partie 1 : Tamchy

Entre un camping en Ardèche et un mobil-home au Mont Lozère, on choisit la plage de Tamchy et une cabane à Arslanbob. On se prend à aimer les vacances en France, mais quand même : on aime voyager dans l’espace… et dans le temps.

Pour une fois on ne vous refera pas le coup de la différence entre le voyage et les vacances. On en a fait des litanies dans des articles désormais passés, bien sentis, et en étant convaincus. C’est clair, au début du voyage on se dit que l’on n’est pas en vacances, que l’on est dans une tout autre démarche. Mais au fur et à mesure que le voyage avance, on en a juste besoin. On se rend à l’évidence et on arrête l’hypocrisie.

Néanmoins, ceux qui restent à quai (et si possible au travail, on leur souhaite naturellement : le travail c’est le gagne-pain et le pain bio c’est la santé), ne peuvent pas s’imaginer combien la vie n’est pas si facile sur la route. Elle est sans doute même plus dure en errance qu’au travail. Le poids des questions incessantes sur le futur le plus proche est bien plus usant, à la longue, que d’enchainer des routines. Dropper la petite à 9h, réunions hebdo qui s’enchainent, changement 6 – 9 à Nation, sushi du jeudi : rien n’est plus facile quand c’est aussi bien réglé. L’errant, lui, humain comme les autres, mais humain privé de repères, cumule une pénibilité certaine, et a donc tout naturellement besoin de vacances pour souffler, au bout d’un moment. Et le lecteur a bien saisi le caractère mérité de ces dernières.

On a donc pris des vacances, avec fierté et nécessité. Lors de la route en effet, on cumule des jours. Appelons-les de récupération. Et comme pour chacun des heureux travailleurs, il faut savoir les dépenser avant des échéances qui ont été fixées par des règles bien réfléchies par d’autres travailleurs qui leur voulaient du bien. Dans notre cas, ce compte est nécessairement remis à zéro au passage de chaque frontière, un peu de la même manière que les RTT ne se transfèrent pas en cas de changement d’employeur. De toutes les façons, au moment de rentrer dans un nouveau pays, mieux vaut n’avoir plus de jours de congés, et reprendre consciencieusement le travail, bien reposés, dans une énergie positive. Lors de notre semaine de besogne à Bichkek, assez semblable à une longue semaine au bureau (appels, mails, relance, planning, compta, diagnostics, études de faisa, relationnel, etcetera), nous avons pris le temps de faire le compte, et de réfléchir à nos vacances.

Le soir, à l’apéro ou attablés, on évoquait rêveurs ce qui paraissait inaccessible et loin, car c’est comme ça qu’on doit penser aux vacances. Sinon on ne tient pas. Si en bouffant un sandwich pendant la pause sur un banc de la place de La Souterraine le 20 juin on pense au Mont Lozère pour le mois d’août parce que la boite elle ferme et que c’est pas trop loin, on craque. Après on va bien où on peut, on accepte, et puis on essaie de trouver ça pas si mal. Mais au départ, faut rêver. Ensuite on redevient pragmatique et on regarde comment on fait. Comme il fallait quand même que nous restions au Kirghizistan, qu’on ne pouvait pas forcément aller loin, on s’est dit qu’on allait voyager dans le temps. La Baltika n’a jamais rendu intelligent, mais elle suscite parfois les bonnes idées.

Il y a en effet des lieux, notamment ici, où le temps ne semble pas avoir la même prise sur les Hommes, leurs mœurs et leurs ouvrages. Sans fioritures ni artifices à la Puy du Fou, il y a des endroits au Kirghizistan, où l’odeur de la désuétude et de l’abandon en cours stagne paisiblement. Ce sont des espace-temps, des vrais, et pas la peine d’être un nez pour les renifler, ou de comprendre la Relativité pour les localiser. Pour éviter toute confusion, nous ne sommes pas en train de parler d’un mode de vie nomade, semi-nomade, ou semi-quoi-que-ce-soit et qui serait dépassé par le temps. Au contraire, vivre dans des yourtes, entouré d’animaux qui peuvent produire du lait, c’est carrément dans l’air du temps. Mais c’est bien d’un mode de vacances rétro dont nous allons parler.

Les deux lieux de villégiature que nous avons retenus (et qui sont donc développés dans cet article en deux parties), n’ont rien à s’opposer dans la considération première de ce que sont les vacances, mais n’ont intrinsèquement rien à voir ensemble. Ils soufflent de concert, mais sur des octaves différentes, la même tonalité. Celle du bonheur du vacancier, qui n’est autre que celle interrogative de l’aventurier. Et puis, puisque ces deux lieux de villégiature étaient facilement accessibles en les regardant de manière indépendante (il suffit de prendre la route), loin donc de l’objectif du « toujours plus loin » des vacances, nous les avons choisis distants, géographiquement opposés par rapport à Bichkek. Il fallait qu’il y ait un peu d’organisation, car c’est comme ça que les vacances commencent. Mais en l’espace de quelques heures et de quelques bagnoles, on se retrouvera tour à tour dans ces ambiances désuètes que les deux localités conservent avec fierté oui, défaut peut-être.    

Comme les RTT se gagnent quand même difficilement, il a fallu être malins. En gestionnaire, on a vu que pour les premières vacances, on pouvait caler un aller-retour à Tamchy pendant le week. C’est ce que font les bichkékiens après tout. En se replaçant dans le contexte, on attendait toujours notre visa turkmène et on devait être à Bichkek le lundi pour un entretien potentiel avec le Consul. Et pour les deuxièmes on irait à Arslanbob, presque sur la route que nous devions prendre pour rejoindre l’Ouzbékistan. Ça se calait plutôt bien nos petites affaires. On pouvait reprendre une petite Baltika pour entériner nos vacances, célébrer nos fertiles esprits et nos idées lumineuses.

MPI_Article Tamchy_Image 1_La Carte

MPI_Article Tamchy_Image 2_Situations

 

Tamchy

Rien à voir avec votre ami vietnamien qui fait caca, Tamchy est une petite bourgade de la rive nord du Lac Issyk-Koul, relativement proche de Balyktchy, et donc finalement de Bichkek. Elle est plutôt populaire, et n’a pas la renommée de Tcholpon-Ata, quarante kilomètres plus à l’est, prisée des riches et des kazakhs (et surtout des riches-kazakhs), qui ont là leur petite méditerranée. Ils débarquent en avion, à l’aéroport de Tcholpon-Ata (qui est international parce qu’il y’a des vols de et vers le Kazakhstan), de destinations proches, comme on débarque à Nice de Paris ou de Genève. À la limite, on les excuse un peu plus, car eux, ils n’ont pas l’autoroute et encore moins le train.

L’aéroport de Tcholpon-Ata, est en réalité dans le dos de Tamchy. Pour être clairs, on a donc choisi de passer nos vacances à côté d’Orly plutôt qu’en plein cœur de Paris. Ce ne sont donc pas que des vacances désuètes, ce sont aussi des vacances d’abrutis. Et dire qu’il a fallu s’organiser pour ça. Que ce n’est pas même un malentendu. On savait ! Mais nous voulions vraiment être à Tamchy, plutôt qu’à Tcholpon-Ata. Quoi qu’il en soit, il n’y avait plus une chambre de libre à Tcholpon-Ata. Déjà parce qu’il y avait les riches-kazakhs, le Consul du Turkménistan qui se la coulait douce au lieu d’étudier notre dossier (l’avait-il quand même pris avec lui en vacances pour l’étudier ?), et puis surtout parce qu’il y avait les Jeux Nomades qui y étaient organisés. Les Jeux Nomades, ce sont les Jeux Olympiques des sports bizarres à base de chevaux et de traditions, et qui rassemblent un peu près autant de pays qui jouent à ces sports, qu’une Coupe du Monde de rugby de pays qui jouent au rugby. Vous nous imaginez au milieu de ce tintouin ? Au milieu des farandoles, des chevaux, des stands de khoumis et des cosaques en tout genre ?

MPI_Article Tamchy_Image 3_Nomade games

Photos : site des Nomades Games – Montage : ricontheroad

Tamchy, elle, est calme en ce début septembre. La rentrée des classes vient d’avoir lieu, et finalement, les bichkékiens qui ont déjà passés leurs vacances sur le lac, ne refont pas tout de suite l’aller-retour. Ils doivent être en train de faire des courses dans la capitale, pour les cartables et les cahiers. Ils laissent les gamins du coin se préparer tranquillement et laver leurs uniformes dans le lac, alors qu’ils auraient pu les donner à leurs mères pour qu’elles fassent une machine. Et puis il faut encore faire tomber la devanture de kermesse de la boite de nuit qui intègre la triste Maison de la Culture pendant la saison estivale, laquelle ressemble à s’y méprendre à une école après un exode rural. En fait, on a raté le moment. On arrive trop tard. On aurait dû être là pendant les vraies vacances. À quoi bon être à Palavas si les vendeurs de beignets et chichis ont déserté ? Les rues sont vides et désespérantes, les pensions pour la plupart fermées. Mais, en cherchant bien, iI y en a quand même qui jouent les prolongations. On trouve une résidence après une demi-heure de déambulation et presqu’autant de désespoir. Lâchés au niveau de la nationale, on a eu l’impression de revivre Tosor, et de traverser un village fantôme à nouveau. Le voyage repointait le bout de son nez. Les vacances rechignaient sur leur contrat.

MPI_Article Tamchy_Image 4_Dead Tamchity 1

MPI_Article Tamchy_Image 5_Dead Tamchity 2

MPI_Article Tamchy_Image 6_Dead Tamchity 3

MPI_Article Tamchy_Image 7_Dead Tamchity 4

En signant pour une chambre du Pansionat Akapul’ko, nous recadrons les choses. Dans l’entrée il y a une table de ping-pong. Juste derrière, une piscine déjà vide. La grande salle sur la droite doit être le foyer pendant la saison. Mais ce n’est plus la saison. Il y a des chambres libres dans la partie gauche, et du linge qui pend comme si on nettoyait tout ce que la pension à de blanc. On nous amène, à travers le linge humide, directement à une chambre d’angle. Les chambres d’angle, ce sont les chambres qui ont peu de fenêtres, que personne ne veut, mais que l’on nous propose toujours, parce qu’on met sans doute un peu trop en avant le prix en premier. On n’a peut-être pas assez pensé vacances, et ça s’est encore une fois entendu. On ne chasse pas comme ça le naturel. Et puis faut pas croire, ça reste le budget du voyage. Mais c’était calme, au fond, une fois qu’on avait débranché le frigo.

La seule chose qui ait fait qu’on se soit sentis en vacances, c’est que l’on s’est permis de rester allongés dans la piaule à regarder la télé avant d’aller à la plage, en mode sieste. En zappant sur l’interminable série de chaînes que les grands pays (au sens premier) n’hésitent pas à se créer, on est tombé au tout début de Vipère au poing, la version grand écran avec Catherine Frot et Jacques Villeret, terriblement mal doublé en russe, puisqu’en fait ils doivent récupérer un DVD, le diffuser en coupant le son, et ils s’enregistrent par-dessus après s’être entrainés à dire un truc qui dure un peu près le même temps que les lèvres qui bougent. Il y a un mec et une femme, qui font toutes les voix. Enfin, il y avait quand même un ado pour faire Jules Sitruk enfant. Mais regarder un film où il y a un train à vapeur qui arrive dans le silence et des portes qui ne claquent pas, ça fait vraiment bizarre. En réalité, par moment, quand il n’y a pas de dialogue pendant suffisamment longtemps, ils remontent un peu le son, mais pas toujours, ça doit niquer les piles de la télécommande, et ça demande une grosse préparation. Et puis on avait de la pub toutes les dix minutes, du genre de la pub qui est vraiment nickel pour le format radio, mais là c’était à la télé. Ça nous hypnotisait.

C’est qu’on n’allait pas passer notre après-midi sur la plage. En ce premier jour le soleil se planque trop régulièrement derrière des trains de nuages rapides et bas, qui filent parallèle à l’eau. Il y a de l’air, c’est la Bretagne du Nord sans la pluie. Tu descends sur la plage histoire de faire jouer les gosses, mais tu n’y vas pas pour emmagasiner de la chaleur. Les rayons du soleil, lorsqu’il réapparaît, ne touchent pas les torses. Et puis, on ne reste pas beaucoup plus dans l’eau que l’obstacle du bas-ventre passé. Pourtant, pour les gens d’ici, c’est le « Lac chaud ». On voit que les référentiels sont différents. En fait il est chaud car il ne gèle pas. Techniquement c’est parce qu’il est légèrement salé. Au collège on vous l’expliquerait mieux que ça s’il y avait des congélos dans les salles de TP.  Parce que sans cela, avec les températures du coin pendant le long hiver, on devrait pouvoir faire faire du patin à des éléphants que la glace ne craquerait pas.

Heureusement le lendemain matin, c’est le grand soleil. C’est le Midi. On part à la plage avec la serviette sur l’épaule, les tongs aux pieds, comme quand la plage est l’extension du camping. Je trimbale un sac en plastique en guise de sac de plage. On est dans le dénuement le plus total. Si Tcholpon-Ata c’est Saint-Tropez, Tamchy c’est vraiment le Palavas-les-Flots d’il y a 30 ans. On se fond dans le décor sans problème. Et il n’y a qu’à regarder le spectacle de la vie pour s’amuser. Les humains savent le faire : petit-déj-barbeuk-essence-chachlik-vodka sur la plage, banane-gonflable-tractée-par-un-zodiac-de-l’armée sur le lac. Les gars revenaient trempés et rigolards et se ruaient sur les glacières pour en sortir les bouteilles. Ils gueulaient comme s’ils avaient remporté la Coupe du Monde, et croquaient à pleine dent dans du poisson séché d’une manière animale. Se faire bazarder dans l’eau froide de l’Issyk-Koul à 40 km/h et en revenir, ça doit donner un sentiment de puissance. Du bord de l’eau au contraire, on les regardait circonspects, les voyant perdre tout contrôle dès le premier virage, gémir une fois dans l’eau et se débattre comme des chatons. Autant de scènes dont on se délecte autant qu’on aimerait y participer. Il n’y a certainement pas les toutes meilleures scènes de l’été, en ce tout début de septembre, mais on se contente de ce qu’il nous est donné de voir.  Notre plus grande tristesse, sont ces stands de tir et ces karaokés-disco-club tout juste fermés en bord de plage, ces paillotes désertées dont on sent encore la friture et les cendres chaudes s’échapper.

MPI_Article Tamchy_Image 8_Tamchy Beach 1

MPI_Article Tamchy_Image 9_Tamchy Beach 2

MPI_Article Tamchy_Image 10_To the lake and banana

MPI_Article Tamchy_Image 11_Tamchy_Tamchy Beach 3

MPI_Article Tamchy_Image 12_Tamchy_Il est un blanc navire

MPI_Article Tamchy_Image 13_Tamchy_Family

MPI_Article Tamchy_Image 14_Tamchy_Les stands

MPI_Article Tamchy_Image 15_Tamchy_Disco Club

MPI_Article Tamchy_Image 16_Tamchy_Poiscaille

C’est quand on se met à bouquiner au milieu de cette petite fête foraine qu’on tranche un peu. Sans dire qu’on passe en mode intello, on s’occupe avec des histoires. Je me plonge dans Il fut un blanc navire, que Juliette a dégotté avant le départ mais que je n’avais pas encore lu. Quelques semaines avant le début de notre route, alors que j’allais chercher les visas à l’autre bout de Paris, Juliette avait passé du temps à chercher des bouquins des pays qu’on allait traverser. Chacun à son rôle. Mais je dois reconnaître que même si je m’étais fait chier, elle avait eu certainement beaucoup plus de talent que je n’en aurais eu pour dénicher les perles rares. Pour le Kirghizistan, elle n’avait cependant pas dû en passer beaucoup pour en lire au sujet de Tchinguiz Aïtmatov, et avait commandé deux livres sur Amazon. C’est qu’en librairie, même à Paris, c’est pas forcément facile de tomber sur un exemplaire d’un des seuls bouquins encore édités. Pourtant Aïtmatov est non seulement un auteur reconnu de la littérature soviétique, mais également une idole de tout un pays désormais indépendant. Quand Erdogan se rend au Kirghizistan, il y fait un petit tour au mémorial d’Aïtmatov, alors même que ce n’est pas tout juste à côté du palais présidentiel. Si ça peut faire plaisir aux kirghizes, et surtout les brosser dans le sens du poil des marals (voir ci-après), pourquoi s’en priver ?

MPI_Article Tamchy_Image 17_Tamchy_Tchinguiz & Recep

La vie du gars est passionnante, et ses romans plaisants. C’est donc ici, au bord de l’Issyk-Koul que j’entrepris la lecture de cette histoire qui prend place encore un peu plus haut, dans les montagnes du nord-est du lac (avec vue sur le lac et son blanc navire), ces montagnes du Tian-Shan où il doit se passer tant de choses étranges et naturelles, cette histoire de forestiers laissés seuls face à leur destin, l’hiver et leurs querelles générationnelles, cette histoire d’un gamin qui rêve en surplombant l’Issyk-Koul à la jumelle, et qui prisonnier volontaire de cette nature sauvage mais involontaire de son jeune âge, s’imagine un Monde échappatoire tout en apprenant la naissance de son peuple via les légendes (la captivante histoire de la mère des marals à la belle ramure) de son grand-père, le preste Mômoun.

MPI_Article Tamchy_Image 18_Tamchy_Tchinguiz

C’était une sensation étrange que de vivre, sur les rives de l’Issyk-Koul, alors que des corps presque nus se prélassaient devant nous, les aventures d’une famille kirghize des années peut-être dix-neuf cent dix ou qui sait des années dix-neuf cent soixante-dix. On y a lu un été agréable, un automne déjà presqu’hiver, un hiver puissance dix, un printemps qui faisait du bien. Les relations complexes et triviales de faux-héros faisaient point commun avec ce que nous voyions ici sur la plage de Tamchy, et qui nous paraissait déjà un peu daté. La descendance du preste Mômoun était sans doute là, soit parmi les mecs qui faisaient de la banane gonflable, soit parmi les quelques vendeurs de chachliks encore à l’œuvre. Ou peut-être s’en étaient-ils déjà retournés dans un de ces villages de montagne et de forêt, sitôt la fin de la saison principale, pour préparer le nouvel hiver qui peut si vite arriver ? Il fut un blanc navire nous a fait remonter dans le temps de la République socialiste soviétique kirghize et via les rêves d’un enfant et les légendes d’un vieux, nous a fait voyager dans un au-delà que nous pouvions ressentir flotter au-dessus du lac et jusque dans les montagnes que nous avions dans notre dos. C’étaient de vraies vacances, un rien connectées à notre voyage quand même.

MPI_Article Tamchy_Image 19_Tamchy_Vers le haut

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Commentaires
B
merci de ce voyage ...👍👏💋
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